White Christmas

This year, we had a white Christmas... during the "hot" Australian summer. WHAT A BLAST!

Cette année nous avons vécu notre premier « white Christmas » … en Australie et en plein été. Nous laissons à nos familles le soin de confirmer si cela est vrai ou non.

Pour en arriver là, voici la recette que vous devez suivre à la lettre ! Prenez un Vivien très organisé, une Emmanuelle aventureuse, les montagnes les plus hautes d’Australie continentale, une bonne tente résistante au vent et à la pluie, et vous voilà partis.

Après un départ de Charlotte Pass, l’ascension du Mont Kosciusko avec les gros sacs, la rencontre de Jiri et Thomas suivi d’une petite grimpette sur le Mont Townsend le tout soumis à un vent à décorner les bœufs, établir le campement dans un vallon. Des vêtements chauds sont de rigueur ! Le bonnet sur les pieds fait des miracles (parole de Nunue).

Après un bon repas chaud (les noodles de noël sont un « must ») et un carré de chocolat, se coucher tôt. Surtout ne pas prêter attention à la tente qui plie sous le vent mais ne rompt pas. La nuit peut être longue et effrayante.

Se réveiller le matin de Noël, ouvrir la tente et se rendre compte que le paysage vu la veille n’est plus qu’un mur d’ouate et que le sol est recouvert de sucre glace.

Ne pas oublier les gants, prendre garde à ne pas se mouiller les mains en allant au ruisseau chercher de l’eau pour le petit-déjeuner et savoir plier sa tente en 30 secondes sont autant de conseils de la première importance.

Avoir une idée de l’endroit où se trouve le chemin est un autre conseil à suivre.

 

Fort heureusement, le gros du chemin ayant été fait le premier jour, le retour dans ces conditions extrêmes fut assez rapide. Une ouverture météo nous permit d’apprécier Blue Lake comme il se doit, allant même jusqu’à toucher l’eau du bout des doigts.

Une dernière montée raide pour rejoindre Charlotte Pass nous permis de rejoindre le confort des toilettes publiques et de la voiture.

Comments

[André Bessot]

Eh bien dites donc, je ne pensais pas que l'on puisse rencontrer de tels payages en Australie. On dirait nos pré-alpes suisses ou françaises. Je constate avec plaisir que vous aimez toujours autant la nature et je prends toujours autant de plaisir à vous suivre virtuellement dans vos différentes ballades. Merci et grosses bises à vous deux...